Tesla, le fabricant de véhicules électriques fondé en 2003 et connu pour ses véhicules de tourisme de luxe entièrement électriques, jouit d’une crédibilité croissante et d’une clientèle croissante. La demande ne cessant de croître, que ce soit de la part de l’industrie, des organismes de réglementation ou du public, pour qu’on réduise les émissions (et qu’on améliore les efficacités économiques et environnementales globales), il n’y a rien d’étonnant que la technologie du véhicule électrique fasse son chemin au sein du secteur automobile.Voici :la semi-remorque Tesla
À propos de la semi-remorque Tesla
La semi-remorque Tesla est commercialisée en tant que « camion le plus sûr et confortable de tous les temps ». Sa production commencera en 2019, mais quelques modèles d’essai sillonnent déjà les routes des États-Unis. Ce véhicule d’apparence futuriste est présenté comme le camion de transport le plus rapide de tous les temps, et plusieurs de ses statistiques sont pour le moins impressionnantes.
Pouvant parcourir environ 800 km (500 miles) par charge, la semi-remorque Tesla serait pratique pour tous les trajets sauf les plus longs (l’industrie estime que 85 % des voyages en camion sont de moins de 250 miles).
Apparence et performances d’un nouvel âge
Son apparence est certainement unique :Le chauffeur est positionné au centre de la cabine pour qu’il puisse mieux voir, le centre de gravité bas et le profil régulier du camion procurent un coefficient de frottement ultra-faible, et le pare-brise en verre surdimensionné qui entoure le devant de la cabine est presque impossible à briser.
Les accros de la mécanique savent que son accélération est de 0 à 97 km/h (0 à 60 mi/h) en 5 secondes (sans charge, 20 secondes avec charge complète de 36 288 kg [80 000 lb]), ce qui laisserait dans le vent la plupart de nos voitures familiales pratiques.
Coût de la semi-remorque Tesla
Le coût initial d’une semi-remorque Tesla devrait se situer entre 150 000 USD et 200 000 USD.L’entreprise garantit même que le véhicule ne tombera pas en panne dans les premiers 1 609 344 kilomètres (1 000 000 miles).De plus, il lui faudra peu d’entretien, le véhicule comptant moins de pièces à entretenir et à remplacer à tout bout de champ (pensez-y : aucun filtre, aucune courroie, aucune transmission, aucun conduit d’essence… et ça continue).
Mise à part l’apparence impressionnante, la fanfaronnade et les revendications sur sa performance et sa sécurité exceptionnelles, le véhicule a tout simplement beaucoup de sens.Si sa performance est telle que promise, au prix indiqué (pas tellement plus élevé qu’un camion diesel standard) et dans un milieu doté de l’infrastructure de recharge requise, il changera certainement la donne.
La semi-remorque Tesla : qui la veut ?
Plusieurs déjà… même si sa production n’a pas encore commencé.
- Walmart en a commandé 40 au cours de la dernière année, l’objectif étant de supprimer progressivement sa flotte de camions diesel d’ici 2028.
- FedEx a commandé 20 camions en 2018.
- L’épicier américain Albertsons en a commandé 10 pour sa flotte du sud de la Californie pour servir 2 300 magasins aux États-Unis.
- Anheuser-Busch, UPS, Pepsi, J.B. Hunt Transport et DHL en ont tous commandés, eux aussi, et d’autres en feront certainement autant une fois que la production aura commencé.
Et il n’y a pas que Tesla
Presque tous les constructeurs de camions ont un camion électrique en chantier, ou un camion qui conjugue pile à hydrogène et groupe motopropulseur électrique, ou les deux.Par exemple, Nikola Motor Company, concurrent de Tesla, prévoit de mettre sur le marché européen un nouveau camion électrique à hydrogène, le Nikola Tre, dans les trois ou quatre prochaines années.
Sans oublier Daimler dont la production de l’eCascadia, version entièrement électrique de son camion phare, le Cascadia, devrait commencer en 2021. L’entreprise a déjà livré quelques unités à ses premiers clients.
Quelles sont les prochaines étapes?
D’autres candidats pour qui l’électrification serait à privilégier : les flottes de camions à ordures et de livraison.Ces arrêts et démarrages fréquents conviennent parfaitement aux véhicules qui n’émettent pas de gaz d’échappement au ralenti et dont la batterie se recharge lors du freinage.
Enfin, des véhicules électriques comme la semi-remorque Tesla pourraient réduire de beaucoup les coûts des compagnies de fret, des consommateurs et de tous les autres acteurs de la chaîne d’approvisionnement.
Au fil du temps, nous découvrirons si l’électrification est à la hauteur de ses promesses.En attendant, l’histoire est, à tout le moins, passionnante à suivre.N’hésitez pas à communiquer avec nos experts sectoriels, toujours à l’affût de changements qui pourraient avoir un impact sur l’industrie de la logistique, pour discuter de quoi que ce soit en rapport avec votre entreprise.
Informations fournies par :Service des marchandises - Cole International