Bien qu'une entente ait été conclue avec le CN, garantissant une augmentation salariale de 3 % sur trois ans, le syndicat des Teamsters est toujours en arbitrage avec le CPKC.
Le Canadien National (CN) et environ 6 000 employés représentés par la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC) ont conclu une nouvelle entente. convention collective de trois ans par le biais d’un arbitrage exécutoire.
Cette décision fait suite à des mois de conflits sociaux, de négociations et de fermeture du réseau ferroviaire canadien.
L’accord CN-TCRC comprend des augmentations salariales annuelles de 3 %, est en vigueur du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2026 et ne nécessite pas de ratification syndicale.
Il couvre les chefs de train, les stagiaires chefs de train, les coordonnateurs de triage et les mécaniciens de locomotive de l’ensemble du réseau du CN au Canada.
La décision rendue le 7 avril met fin au conflit qui a entraîné la suspension des opérations des deux principaux chemins de fer du Canada en août 2024.
L'arbitrage entre le Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) et environ 3 300 membres du syndicat des Teamsters travaillant pour l'entreprise est toujours en cours.
Le CN a salué la décision arbitrale et a réaffirmé ses efforts pour maintenir des relations solides avec les employés tout en assurant une livraison sûre et fiable des marchandises.
Bien que l'entreprise demeure déçue qu'aucun accord n'ait été trouvé à la table des négociations, elle a exprimé sa joie d'aller de l'avant.
Dans une déclaration sur son site Web, Le CN a réitéré son engagement à « moderniser la convention collective au profit des employés, des clients et de l’économie nord-américaine ».
Entre-temps, la TCRC a reconnu que même si la nouvelle entente CN-TCRC maintient le statu quo et comprend des augmentations salariales annuelles, des questions clés concernant les horaires, le repos et la protection contre la fatigue restent non résolues.
Le syndicat, qui représente près de 135 000 travailleurs au Canada dans tous les secteurs d'activité d'un océan à l'autre, a souligné que ces problèmes doivent être résolus par le biais de négociations collectives libres.
Il a également appelé le gouvernement fédéral à lancer un examen industriel complet du secteur ferroviaire afin de « promouvoir la stabilité à long terme, de s’attaquer aux causes profondes des conflits de travail et de déterminer comment Ottawa peut mieux soutenir des relations de travail plus harmonieuses à l’avenir ».
Le conflit de travail entre la TCRC et les deux principaux chemins de fer du Canada, le CN et la CPKC, s'est intensifié sur plusieurs mois..
Le conflit portait principalement sur les augmentations de salaire et les périodes de repos obligatoires.
En mai 2024, environ 9 300 chefs de train, opérateurs de train et ingénieurs syndiqués du CN et du CPKC voté en faveur de la grève.
Toutefois, le ministre fédéral du Travail a renvoyé l’affaire au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) pour évaluer si un arrêt de travail menacerait la sécurité publique.
Les discussions ont échoué au début de l’été, la TCRC ayant accusé le CN et la CPKC de refuser de s’engager de manière significative à la table des négociations.
Les chemins de fer, à leur tour, ont plaidé en faveur d'un arbitrage exécutoire pour résoudre le différend.—un processus que la TCRC a rejeté au motif qu’il porterait atteinte au droit de grève des travailleurs.
Le CN et le CPKC ont émis des embargos sur les marchandises sensibles et dangereuses en prévision d’un éventuel arrêt de travail. Et, le 9 août, le CCRI a statué que les chemins de fer n’étaient pas obligés de maintenir le service pendant une grève ou un lock-out.
Cela a ouvert la voie à un arrêt complet du travail après une période de réflexion de 13 jours.
La grève a débuté le 22 août 2024, accompagnée de lock-out chez les employeurs, et a conduit à la fermeture complète du réseau ferroviaire national du Canada.
La perturbation a immédiatement interrompu la circulation de marchandises d’une valeur de plus d’un milliard de dollars par jour et a affecté à la fois le commerce transfrontalier et les services ferroviaires de banlieue.
En réponse aux préoccupations économiques croissantes, le gouvernement fédéral est intervenu.
Le ministre du Travail a ordonné aux deux parties de recourir à l'arbitrage exécutoire et, le 24 août, le Le CCRI a ordonné au CN et à la CPKC de reprendre leurs activités d'ici le 26 août.
Les deux compagnies ferroviaires se sont conformées à l’ordre et ont repris le travail avant l’arbitrage.
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