Les inspections des conteneurs d’expédition vous dépriment?

 

Les inspections aux points d’entrée maritimes peuvent causer d’énormes tracas aux importateurs.Ils doivent être rapides et efficaces… Éliminer les éléments indésirables et permettre aux autres de poursuivre leurs affaires, n’est-ce pas?Donc, pourquoi vos marchandises ont-elles été si longtemps arrêtées, à d’énormes coûts pour vous?

 

 

L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) exploite des installations d’inspection de conteneurs maritimes à Halifax, Saint John, Montréal, Prince-Rupert et Vancouver.L’agence est chargée de faciliter le mouvement des marchandises légitimes au Canada, et d’empêcher l’entrée de marchandises illégales.

 

Consultez le site Web du programme d’examen des conteneurs maritimes de l’ASFC pour en savoir plus.

 

Les importateurs connaissent des retards particulièrement ennuyeux aux ports maritimes de Vancouver.Le port Métro Vancouver est le plus achalandé du pays avec ses quatre terminus recevant plus de 1,5 millions de conteneurs chaque année. L’ASFC examine environ quatre pour cent de ceux-ci (environ 50 000). Et même si la période d’examen officielle de l’ASFC dure 24 heures, tout importateur sait bien que le processus complet prend beaucoup plus de temps; le temps écoulé de l’arrivée des biens jusqu’à la fin de l’inspection, en passant par diverses attentes, prend parfois six semaines!

 

 

Les importateurs absorbent les coûts encourus pour ces examens.Selon le type d’examen, le coût direct d’une inspection oscille entre 500 CAD et 5 000 CAD par conteneur. Des variables, comme la façon dont les marchandises sont emballées dans le conteneur, le type de marchandises et la mise en palette des contenus, peuvent avoir un impact sur le coût de l’examen.

 

Les importateurs sont aussi responsables de coûts indirects, comme le dommage des biens, ou leur perte lors de l’examen, les frais d’entreposage, les produits gâchés (dans le cas de marchandises périssables) et les pénalités de production ou de contrat en raison de retards de livraison.

 

 

Les agents de l’ASFC appliquent des critères déterminés au préalable pour décider si un conteneur doit être examiné pour de la contrebande et pour assurer la conformité aux réglementations sur l’importation.Cependant, les détails de cette détermination ne sont pas divulgués.Dans une certaine mesure, la décision de l’ASFC d’examiner votre expédition est hors de votre contrôle.

 

Vous pouvez, par contre, prendre des mesures pour être préparé.

 

Les importateurs peuvent habituellement s’attendre à une plus forte possibilité d’un examen lorsqu’ils importent de l’étranger pour la première fois, ou de pays considérés à plus grand risque.Pensez-y donc à deux fois avant d’importer un grand conteneur pour une première importation au Canada.Il est peut-être préférable d’importer une plus petite quantité, expédiée par fret aérien ou courrier, afin de connaître le processus à plus petite échelle.Ensuite, si nécessaire, faites la mise au point de votre processus avant de passer à de plus grandes expéditions dans des conteneurs maritimes.

 

Peu importe la façon dont vous importez, et peu importe l’échelle, on recommande toujours la collaboration avec un courtier en douane, dès le début.Les courtiers ont une compréhension approfondie du milieu réglementaire actuel et l’habitude de naviguer le processus douanier.

 

 

• Le programme du manifeste électronique de l’ASFC, qui sera bientôt entièrement fonctionnel, rationalisera le processus de dédouanement pour le commerce légitime, tout en améliorant la capacité de l’ASFC de détecter les expéditions à risque élevé avant leur arrivée à la frontière. Ce programme exige que les importateurs et les agents transitaires transmettent électroniquement, au préalable, les informations commerciales au sujet de leurs expéditions à l’ASFC, ce qui raccourcit le temps de traitement lorsque les douanes reçoivent les marchandises.
• Une nouvelle installation d’examen des conteneurs maritimes ouvrira bientôt à Tsawwassen, ce qui augmentera la capacité d’examen des marchandises entrant par les ports de Vancouver.L’ouverture de cette installation coïncidera aussi avec le nouveau programme d’examen des conteneurs maritimes de l’ASFC, qui concentrera ses efforts sur la technologie (balayages) plutôt que des inspections manuelles.