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Cinq coûts imprévus à surveiller lors des expéditions maritimes

Les expéditions maritimes impliquent une infinité de détails qui, s’ils sont négligés par les importateurs, pourraient entraîner des coûts cachés.Découvrez certains de ces coûts imprévus et comment vous pouvez les éviter.

Ne transformez pas une navigation sans heurt en une traversée houleuse Fret_AdobeStock_123250127

Les expéditions par voie maritime est un mode de transport dans lequel l’omission de certains détails ou l’inexactitude des renseignements peuvent rapidement entraîner des coûts supplémentaires. Si vous ne gardez pas à l’esprit l’intégralité du processus d’expédition, de l’origine à la livraison, vous courez le risque de subir à la fois des retards inopportuns et des dépenses imprévues lors de l’acheminement de votre expédition hors de l’océan et vers toutes les étapes terrestres incontournables du trajet.

L’une des erreurs les plus récurrentes que nous constatons lors des expéditions maritimes est de ne pas utiliser le bon Incoterm. Cela peut entraîner une confusion à la fois au niveau de l’origine et de la destination. Il est tout aussi important que les acheteurs et les vendeurs lisent toutes les conditions pour déterminer qui est responsable de satisfaire aux exigences au moment de prendre des dispositions pour vos expéditions maritimes.

Pas de surprises, s’il vous plait

L’expédition, quel qu’en soit la modalité, peut devenir rapidement coûteuse, surtout lorsque vous ne faites pas attention. Selon les conditions de la vente convenues, l’importateur ou l’exportateur peut être responsable de la livraison et du paiement. Cependant, il existe certains frais qui n’incombent qu’aux importateurs (en plus des formalités douanières) qui pourraient être imprévus.

Voici cinq des coûts imprévus les plus courants :

1) Frais de contrôle douanier (le cas échéant). Veuillez noter qu’ils ne peuvent pas être devinés avant l’expédition.

2) Frais de manutention au terminal de destination. Ils ne sont pas toujours inclus dans les tarifs de fret maritime et peuvent représenter un coût supplémentaire.

3) Frais de détention de remorques ou de conteneurs d’expédition. (Les frais de détention sont imposés en cas de dépassement des délais pour dépoter la remorque ou le conteneur et la/le remettre au transporteur.)

4) Frais de surestaries pour les remorques ou les conteneurs d’expédition.(Les surestaries représentent des indemnités imposées lorsqu’un conteneur chargé dépasse les délais de stationnement sur le quai ou le terminal après avoir été déchargé du navire avant d’être récupéré).

5) Frais liés au transport intérieur. (C’est-à-dire, retourner un conteneur vide sur une grande distance, par exemple, si le port ou le terminal à conteneurs est loin du lieu de réception).

La dernière dépense potentielle figurant sur la liste ci-dessus est une dépense que de nombreux importateurs ne connaissent peut-être pas et qui peut poser un problème particulièrement au Canada en raison de la grande étendue de notre pays. En général, les conteneurs sont réservés pour être retournés au terminal d’une compagnie maritime, mais si la distance entre le terminal et le lieu de réception est grande, il peut y avoir des frais supplémentaires liés au retour des conteneurs vides (et cela peut également entraîner d’éventuels frais de détention.)

Par exemple, l’expédition d’une importation peut avoir pour destination le port d’arrivée de Vancouver, en Colombie-Britannique, et l’importateur peut être responsable de récupérer, dépoter et retourner ce conteneur au terminal attribué au transporteur. Si l’adresse du terminal de livraison se trouve à Edmonton, en Alberta, et que le conteneur doit être retourné à Vancouver, en Colombie-Britannique, il pourrait y avoir des frais importants liés au retour de ce conteneur vide.

Assurer le cheminement de vos expéditions

Même si vous expédiez votre fret par voie maritime, il y a souvent une étape terrestre, en fonction de la destination de votre expédition. Au Canada, les transporteurs de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et de la Compagnie de chemin de fer Canadien Pacifique (CP) changent constamment leur repère en matière de temps d’attente et de disponibilité. Il existe aussi le risque de retards dans les villes portuaires et autour de celles-ci, lesquels peuvent être plus importants en période de pointe.

Dans la plupart des cas, il peut être extrêmement difficile et long de traiter avec le personnel de la CP et de la CN. Travailler avec un transitaire de l’origine à la destination peut vous épargner ce fardeau tout en vous permettant de résoudre tout autre problème qui pourrait survenir.

S’embarquer vers l’inconnu

S’il y a une chose qui est claire pour nous en 2023, c’est qu’une grande partie du commerce navigue dans l’incertitude et l’imprévisibilité. En ce qui concerne la gestion des temps d’attente, il n’y a tout simplement pas de réponse claire. Dans le monde d’aujourd’hui qui connaît de l’encombrement dans les ports, un manque d’exploitants dans les ports et les gares de triage, ainsi que des bouleversements imprévus se produisant dans les deux extrémités de la chaîne d’approvisionnement, il est peu probable de voir les temps d’attente fluctuer. La meilleure approche est de rester proactif avec toutes vos expéditions et de collaborer avec un transitaire chevronné

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