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La faible productivité du travail au Canada pourrait détourner les investissements vers le Mexique

La faible productivité du travail au Canada pourrait détourner les investissements vers le Mexique
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Alors que les entreprises cherchent à repositionner leurs chaînes d’approvisionnement plus près des États-Unis dans un contexte favorable à la délocalisation, le Mexique émerge comme un pôle manufacturier privilégié.Aujourd’hui, le Canada risque de passer à côté d’importantes opportunités d’investissement au Mexique alors que la productivité du travail canadien continue de faiblir.Continuez à lire pour en savoir plus. Le Canada risque de passer à côté d’importantes opportunités d’investissement au Mexique alors que la productivité du travail canadien continue de faiblir. 

Alors que les entreprises cherchent à repositionner leurs chaînes d’approvisionnement plus près des États-Unis dans un contexte favorable à la délocalisation, le Mexique est en train de devenir un centre manufacturier et un partenaire commercial privilégié. Ce changement est principalement motivé par l’objectif de réduire la dépendance à l’égard des fournisseurs chinois et de raccourcir les chaînes logistiques. En revanche, le Canada n’a pas encore profité de ce changement.

Les économistes et les défenseurs de l’industrie préviennent que le Canada pourrait perdre des millions de dollars pendant une période critique de redistribution des investissements commerciaux sans des mesures proactives de la part de l’administration du premier ministre Justin Trudeau pour améliorer la productivité. 

En 2023, la productivité du travail canadien a diminué de 1,8 %, marquant sa troisième année consécutive de baisse continue. Elle avait ainsi diminué de 0,5 % en 2022 et de 6,2 % en 2021. Cela a soulevé des inquiétudes aux plus hauts niveaux de la gouvernance économique, notamment de la part de Carolyn Rogers, première sous-gouverneure de la Banque du Canada. Selon Rogers, ce ralentissement est dû à des investissements insuffisants dans des domaines essentiels tels que les machines, l’équipement et la propriété intellectuelle.

En 2023, le Mexique a dépassé la Chine en tant que plus grand partenaire commercial des États-Unis, tandis que le Canada a perdu il y a dix ans le statut de principal partenaire commercial des États-Unis. Reflétant son influence économique croissante, le Mexique a enregistré un niveau historique d’investissement direct étranger (IDE) dépassant les 36 milliards de dollars l’année dernière, ce qui représente une augmentation de 27 % par rapport à l’année précédente. À noter que plus de la moitié de ces investissements commerciaux étaient dirigés vers le secteur manufacturier.

Le Mexique a considérablement augmenté ses investissements dans les infrastructures publiques. Cet engagement est évident dans la formation brute de capital fixe du pays, qui a bondi au quatrième trimestre de l’année dernière par rapport au premier trimestre de 2022.

À l’inverse, le Canada a connu une baisse substantielle des IDE, qui ont chuté de 42 % pour atteindre 52,4 milliards de dollars canadiens en 2023 par rapport à l’année précédente. De plus, l’investissement du Canada en capital fixe a également diminué, chutant de 7 % entre le premier trimestre de 2022 et le dernier trimestre de 2023. 

La principale raison du déplacement des investissements

Le facteur clé de cette tendance est le recours à un afflux croissant de main-d’œuvre immigrée bon marché et peu qualifiée, ce qui conduit les entreprises à préférer les solutions de main-d’œuvre à court terme plutôt que d’investir dans des domaines à long terme comme la recherche et l’innovation. 

Cette approche a laissé le Canada derrière la plupart de ses pairs du G7 en matière de productivité, se classant au-dessus de l’Italie uniquement et en dessous de la moyenne de l’OCDE. Cette faible productivité persistante du travail canadien élimine non seulement les bénéfices des entreprises, mais rend également les produits canadiens coûteux et moins compétitifs à l’échelle mondiale.

Les économistes affirment que la faible productivité persistante du travail au Canada étouffe les profits et rend la production du pays coûteuse et non compétitive à l’échelle mondiale.

Ce que le secteur manufacturier canadien doit faire

La dynamique changeante du commerce et des investissements nord-américains exige une réponse ferme de la part des fabricants canadiens pour maintenir et améliorer leur position sur le marché mondial, notamment en reconsidérant leurs orientations stratégiques.

Il est essentiel de mettre l’accent sur l’innovation dans les processus de production et d’investir dans les technologies avancées. Le renforcement des partenariats commerciaux en Amérique du Nord et la diversification des marchés pourraient également atténuer certains des désavantages concurrentiels auxquels nous sommes actuellement confrontés.

Comment Cole International peut vous aider

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